Histoire de Corbie - Sainte Colette de CORBIE

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Quelques indications sur l'histoire de Corbie

Corbie fut au VIIe siècle le lieu de fondation par sainte Bathilde d’une importante abbaye bénédictine. Foyer religieux et intellectuel sur lequel s’appuie la politique de l’Empire carolingien, l’abbaye active et prospère durant le 1er Moyen âge, est  installée au cœur de la petite cité jusqu’à la Révolution. Elle rayonne,  entretient avec Rome des liens privilégiés, fonde en Saxe la nouvelle Corbie « CORVEY », évangélise l’Europe grâce à Anschaire, apôtre du Nord.

Dans ses murs, l’ atelier de copistes  initie une écritue, la caroline. Un important patrimoine de textes réunis dans la bibliothèque est copié, diffusé, réécrit, enluminé : trésors de  la liturgie,  psaumes, écrits  des pères de l’Eglise, œuvres de théologie et oeuvres d'auteurs antiques.
A côté de ce  trésor scripturaire, l’ensemble abbatial aujourd’hui disparu nous laisse quelques vestiges :  objets archéologiques, œuvres d’art, restes des rénovations successives et des dévastations de la Révolution.

De nombreux saints connus ou méconnus aujourd'hui, mais surtout des évangélisateurs à la suite de saint Colomban
ont grandi auprès  de l’abbatiale dédiée à saint Pierre : saint Adhalard (752-826), saint Paschase Radbert (790-865), saint Anschaire (801-865), saint Gérard de Corbie ou de la Sauve Majeure (1025-1095), sainte Colette de Corbie (1381-1447).

Corbie fut un centre de pélerinage important au moyen âge, autour de ses saints fondateurs et d'un considérable tésor de reliques. Elle le redevint après la canonisation de sainte Colette.
La Révolution porta un coup fatal à l'ensemble des bâtiments et seul un tiers de l'édifice abbatial, la porte d'honneur de l'abbaye et l'église saint Etienne furent conservés. L'hospice-hôtel-Dieu, quant  à lui,  ne survécut pas à la première guerre mondiale.

Liste des sites historiques
Plan de Corbie avec ces sites


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